Histoire et Technologie
Pour lutter contre les conséquences, les scientifiques ont d’abord chercher à comprendre les tsunamis, de la même manière que nous avons fait dans la première partie. Cependant, ayant commencé récemment et les tsunamis étant assez rares, les connaissances ont évolué lentement. Malgré tout, l’apport des écrits laissés dans le passé ainsi que les efforts intensifs mis dans la recherche post-tsunami permettent de mettre en place des systèmes qui aident à prévenir les populations.
Histoire et découvertes
Le tsunami le plus ancien qui a été enregistré par l'Homme date d'il y a plus de 2000 ans, en Chine. Dans ce temps-là, lorsqu'un tel évènement se produisait, les hommes ne cherchaient pas à comprendre et n'ont pas donné de réelles explications. À vrai dire, ils se contentaient d'avoir peur et de les relier à des explications religieuses.
Cependant, avec le temps ce genre de croyance s'est peu à peu dissiper pour laisser place à l'explication scientifique. On constate donc une lente évolution des connaissances et donc de la technologie depuis les temps anciens. En effet, les systèmes de détection sismique dataient déjà d'il y a 2000 ans en Chine. Étant la cause primaire des tsunamis, c'est pour cela que les séismes ont largement été étudié. Puis, les premiers instruments d'enregistrements apparaissent au XVIIIe siècle, les connaissances des séismes se solidifient au XIXe siècle.
Enfin, c'est au XXe siècle que les tsunamis commencent à être étudié avec beaucoup de vigueur, en raison d'une meilleure compréhension de désastres comme le séisme.
La technologie a beaucoup évoluée jusqu'à aujourd'hui du fait de la plus grande d'information. Cependant des failles majeures persistent notamment le fait que les séismes ou volcans sont imprévisibles, et peuvent à tout moment entraîner des tsunamis. Malgré les moyens de détection de signes précurseurs d'une activité volcanique, ou bien de prédiction de séismes à travers des calculs statistiques, celles-ci ne sont pas toujours assez précise parfois du fait de manque de données plus anciennes. Il faut savoir que la Nature est une force très imprévisible et que parfois l'Homme commet l'erreur de la croire limitée à un certain niveau.
Prenons l'exemple du séisme de Tohoku au Japon en 2011. Celui-ci possédait une magnitude bien supérieure à celle que les infrastructure japonaises pouvaient supporter c'est-à-dire 8,0. Le séisme du Japon avait une magnitude de 9.0 et c'est cela qui a pris dépourvu les japonais et leur réaction contre le tsunami de puissance destructrices fut grandement ralentie. On peut donc en conclure sur ce point que le tsunami de 2011 était en-dehors des prédictions.
Cependant, avec le temps ce genre de croyance s'est peu à peu dissiper pour laisser place à l'explication scientifique. On constate donc une lente évolution des connaissances et donc de la technologie depuis les temps anciens. En effet, les systèmes de détection sismique dataient déjà d'il y a 2000 ans en Chine. Étant la cause primaire des tsunamis, c'est pour cela que les séismes ont largement été étudié. Puis, les premiers instruments d'enregistrements apparaissent au XVIIIe siècle, les connaissances des séismes se solidifient au XIXe siècle.
Enfin, c'est au XXe siècle que les tsunamis commencent à être étudié avec beaucoup de vigueur, en raison d'une meilleure compréhension de désastres comme le séisme.
La technologie a beaucoup évoluée jusqu'à aujourd'hui du fait de la plus grande d'information. Cependant des failles majeures persistent notamment le fait que les séismes ou volcans sont imprévisibles, et peuvent à tout moment entraîner des tsunamis. Malgré les moyens de détection de signes précurseurs d'une activité volcanique, ou bien de prédiction de séismes à travers des calculs statistiques, celles-ci ne sont pas toujours assez précise parfois du fait de manque de données plus anciennes. Il faut savoir que la Nature est une force très imprévisible et que parfois l'Homme commet l'erreur de la croire limitée à un certain niveau.
Prenons l'exemple du séisme de Tohoku au Japon en 2011. Celui-ci possédait une magnitude bien supérieure à celle que les infrastructure japonaises pouvaient supporter c'est-à-dire 8,0. Le séisme du Japon avait une magnitude de 9.0 et c'est cela qui a pris dépourvu les japonais et leur réaction contre le tsunami de puissance destructrices fut grandement ralentie. On peut donc en conclure sur ce point que le tsunami de 2011 était en-dehors des prédictions.
Prévention à long terme
image d'une simulation d'un tsunami
Pour en revenir
à notre sujet, prévoir un tsunami n'est pas possible car il existe trop de
variables inconnues, tout comme les séismes. En fait, les tsunamis sont plus
difficiles à prévoir en raison de leurs multiples causes possibles et que ces
causes sont elles aussi très difficile à prévoir. Cependant, nous sommes
capables de rassembler plusieurs données pour pouvoir identifier les zones qui
sont les plus à risques (par exemple la Ceinture de Feu) et sensibiliser la
population. Ce sont ces compilations de données et les conclusions qui en sont
sortis qui forment une prévention à long terme. Cette prévention, malgré ces
nombreuses failles, visent à déterminer les endroits où les populations
devraient être sensibilisées.
De nombreuses simulations sont réalisées pour pouvoir, en reconstituant les faits, mieux analyser les caractéristiques et donc mieux réagir à des tsunamis similaires.
De nombreuses simulations sont réalisées pour pouvoir, en reconstituant les faits, mieux analyser les caractéristiques et donc mieux réagir à des tsunamis similaires.
Prévention immédiate
D'un autre côté, il existe des systèmes de détection qui sont mis en place, majoritairement dans l'Océan Pacifique puisque c'est à où l'activité sismique, volcanique est plus forte. Ces mêmes types de systèmes ont récemment été ajoutés à l'Océan Indien après la catastrophe de 2004 en Indonésie. Les systèmes de prévention et d'alerte étant très minimes, les pertes démographiques étaient majeures.
On assiste de ce fait à une inégalité des moyens technologiques de prévention et détection (Japon et Indonésie). Dans les régions à fortes densités sismiques et les pays y ayant de l'argent, les moyens sont plus avancés et efficaces (comme en Californie, Mexique). Tandis que dans d'autres pays, la réaction est très lente.
Comme nous l’avons dit précédemment, la zone la plus à risque et où les tsunamis sont les plus dangereux est dans l’Océan Pacifique. C’est ainsi qu’en 1946, suivant le tsunami en Alaska, un système d’alerte a été installé par les États-Unis. Originalement créé pour seulement avertir les États-Unis, il a été élargi à la totalité du Pacifique en 1960, puis à l’Océan Indien, la mer des Caraïbes, la mer de Chine après 2004. Nommé ITWS pour International Tsunami Warning System, le but de ce système est de détecter, localisé et déterminer la magnitude des séismes-tsunamis potentiels qui se produisent autour du monde. Lorsqu’un séisme qui a la potentialité de provoquer un tsunami, une alerte est signalée par le PTWC (Pacific Tsunami Warning Center), centre qui gère le ITWS.
On assiste de ce fait à une inégalité des moyens technologiques de prévention et détection (Japon et Indonésie). Dans les régions à fortes densités sismiques et les pays y ayant de l'argent, les moyens sont plus avancés et efficaces (comme en Californie, Mexique). Tandis que dans d'autres pays, la réaction est très lente.
Comme nous l’avons dit précédemment, la zone la plus à risque et où les tsunamis sont les plus dangereux est dans l’Océan Pacifique. C’est ainsi qu’en 1946, suivant le tsunami en Alaska, un système d’alerte a été installé par les États-Unis. Originalement créé pour seulement avertir les États-Unis, il a été élargi à la totalité du Pacifique en 1960, puis à l’Océan Indien, la mer des Caraïbes, la mer de Chine après 2004. Nommé ITWS pour International Tsunami Warning System, le but de ce système est de détecter, localisé et déterminer la magnitude des séismes-tsunamis potentiels qui se produisent autour du monde. Lorsqu’un séisme qui a la potentialité de provoquer un tsunami, une alerte est signalée par le PTWC (Pacific Tsunami Warning Center), centre qui gère le ITWS.
Le système est divisé en 2 programmes : le TWWD (Tsunami Watch and Warning Determination) et le TWD (Tsunami Warning Dissemination). Le TWWD a comme objectif la détection d’un éventuel tsunami. Après qu’un séisme ou qu’une cause potentielle d’un tsunami se produit, le TWWD analyse les données recueillies par les balises flottantes ou les détecteurs de marée, et énonce une hypothèse sur le parcours et la puissance possible d’un tsunami. En observant les variations du niveau de la mer, c’est-à-dire si il chute ou s’élève, on peut déterminer si un tsunami se produira ou pas. Si cela est le cas, une alerte est issue par le PTWC. Le programme qui s’occupe de cela est le TWD. Celui-ci publie des bulletins d'information aux autorités et à la population par les médias (Internet, télé, radio, etc…) et des sirènes d’alarme. L’échelle d’Imamura et Iida est utilisée pour donner une estimation de l’intensité des tsunamis. Deux types d’alerte peuvent être faites : un Tsunami Watch ou un Tsunami Warning. Le Watch signifie qu’un tsunami serait probable et le Warning signifie que les conditions sont sérieuses et qu’un tsunami s’est produit.
En outre, des améliorations ont été faites dans la détection de tsunami. En effet, dans le cadre du projet DART (Deep-Ocean Assessment and Reporting of Tsunami) par la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), 6 transducteurs sous-marins ont été installés dans le fond marin du Pacifique. Ces transducteurs sont reliés à une balise flottante à la surface. Le principe est que ces tranducteurs peuvent détecter des tsunamis de hauteur 1 cm dans des eaux profondes de 6000 m. Les balise flottantes sont équipées de système GPS et transmettent l’information au satellite GOES qui les redirigent vers les instituts de recherche. Si la menace est substantiel, une alerte sera initiée. Ce système permet de prévenir les pays côtiers de tsunamis locaux. Réalisant le risque potentiel des tsunamis après 2004, les États-Unis ont lancés un deuxième projet DART II met en place sept autres balises dans l’Océan Atlantique. Le but est de pouvoir alerter la côte ouest de l’Amérique du Nord, incluant le Golfe du Mexique.
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Ce système possède pourtant quelques failles notamment la connaissance rudimentaires des tsunamis pour certains pays. En effet, la Ceinture de Feu n’a pas entièrement été étudiée et il existe encore des régions dont les potentialités tsunamigénique sont encore inconnues. Le tsunami de 2004 en Indonésie et celui de 2011 au Japon l’ont bien démontré. Ajouté à cela est l’aléa naturel ne peut être mesurée. De ce fait, même si la plupart des tsunamis sont causés par des séismes de magnitude 6.5 et plus, il se peut que des glissements de terrains dû à un séisme faible engendrent un tsunami. Il est donc difficile de pouvoir alerter les populations en danger.
Sensibilisation
De plus, comme nous l'avons précédemment mentionné, la sensibilisation est un facteur important pour limiter les conséquences. En effet, si les populations savaient à quoi ils font face, leur réaction seraient plus rapide. De nombreuses histoires reportaient que certaines familles qui avaient des connaissances sur les tsunamis ont prévenu les personnes qui leur étaient le plus proche. Cette connaissance des phénomènes a permis de sauver la vie plusieurs personnes. Il faut donc sensibiliser les touristes et population locales par rapport aux dangers d'un tel désastre. C'est pour cela que certaines plages présentent des panneaux de prévention. De plus, depuis le tsunami de 2004, certaines écoles invitent des organisations à venir en classe et sensibiliser les jeunes aux risques des tsunamis.
Cependant, les populations plus pauvres et ayant des croyances religieuses très fortes ne réagissent parfois pas très rapidement ou même du tout. Prenons pour exemple l’ethnie des Acihais ou des Minangkabaus de l’Indonésie. En 2004, une grande partie des personnes appartenant à ces deux tribus se sont immobilisés pour la prière. Cela démontre bien que la connaissance des actions qui devraient être prises ne sont pas acquises. Cette réaction est d’autant plus ralentie par le fait que ces personnes n’ont pas agi face aux signes précurseurs des tsunamis : séisme et retrait de la mer. En contraste, lors de ce même tsunami, l’ethnie des Simeulues se sont rapidement enfui vers les collines après le séisme, puisque d’après leur tradition orale historique, un séisme est souvent suivi par un tsunami.
Cela prouve donc que si les populations sont mieux averties des actions à prendre lors d’un tsunami, de nombreuses personnes pourront être sauver. Ainsi, le ITIC non seulement conduit des recherches mais cherche aussi à publier de l’information régulièrement aux personnes interessées. Il entraine des scientifiques qui à leurs tours enseigneront les procédures à entreprendre à leurs entourages.
Cela prouve donc que si les populations sont mieux averties des actions à prendre lors d’un tsunami, de nombreuses personnes pourront être sauver. Ainsi, le ITIC non seulement conduit des recherches mais cherche aussi à publier de l’information régulièrement aux personnes interessées. Il entraine des scientifiques qui à leurs tours enseigneront les procédures à entreprendre à leurs entourages.
Malgré les quelques failles dans le système de détection et dans la sensibilisation, la connaissance de l’Homme sur les tsunamis a progressivement évolué au cours du temps, grâce aux nombreux écrits qui nous sont laissés. Cette connaissance accrue se traduit par une amélioration de la technologie de prévention et d’alerte.